L’alliance contre les violences basées sur le genre a organisé le samedi 26 septembre une marche sur la place de l’indépendance. Une centaine d’activistes des droits des femmes, de politiques et d’actrices de la société civile, hommes et femmes, habillés en t-shirt blanc ont battu une campagne de sensibilisation pour la lutte contre les Violences Basées sur le Genre.
Cette alliance est portée sur un soutien total à toutes les victimes des Violences Basées sur le Genre « Je ne pouvais en aucun cas être présente dans la ville et ne pas venir à cette marche. Nos messages sont poignants aussi bien qu’émouvants. Ils ont tout leur sens, nous voulons cette loi et le Mali nous le doit » nous affirme Mariam TANDINA, une manifestante déterminée.
“ « Je refuse qu’on me brutalise » « Stop on en a marre » « Mon Corps n’est pas un tam tam » « Je ne suis pas un objet » « Protégeons nos enfants contre les VBG » « Je ne suis pas un objet » « Je veux ma loi pour ma défense » « Je suis une potentielle » « Un monde sans VBG » ” tels étaient entre autres, les messages qu’on pouvait lire sur les pancartes des manifestants (es).
A travers la déclaration lue par Cheick Tidiane DIALLO, l’un des organisateurs de la marche, « Les chiffres de cette année dépassent de 11 % ceux de l’année dernière. Selon le système de gestion des informations sur les violences basées sur le genre, 70% des victimes restent silencieuses sur ce sujet qui n’est plus un tabou ». À travers cette déclaration nous constatons qu’il y a une augmentation de la violence de jour en jour.
La marche s’est déroulée de 08H à 11h, les manifestants ont quitté le Monument de l’indépendance pour se diriger vers le centre Aoua KEITA, encadrés par les forces de l’ordre. En ce moment l’artiste Sidiki DIABATE était déjà placé sous mandat de dépôt pour violence envers sa compagne Mariam SOW « MAMASITA »
Rappelons qu’au Mali malgré le combat acharné des organisations pour la défense des droits des femmes, il n’existe toujours pas une loi spéciale pour lutter contre les Violences Basées sur le Genre. Ainsi, les organiseurs ont réaffirmé leur détermination à rester mobilisés pour soutenir toutes ces voix silencieuses, victimes de violence psychologique, sexuelle ou physique et ils sont prêts à ressortir pour continuer le combat.
OUATTARA Gabdo
Comments